Et si on se vermifugeait
Marie Chetaille • 1 août 2025
Question qui risque de surprendre, nous ne nous vermifugeons plus et pourtant ce simple geste peut avoir une grande importance...
Cet article a été publié dans une version allégée, par le magazine Biocontact, disponible en magasin bio et sur https://www.biocontact.fr/ .

Le magazine n'étant pas extensible, les articles sont limités en longueur...vous bénéficiez donc ici d'un article beaucoup plus complet 😊, et en avant première. 5 min de lecture environ pour comprendre et bénéficier de solutions concrètes !
Vous pourrez bien sûr comme d'habitude me contacter par mail si vous avez des questions particulières.
Question qui parait étonnante de nos jours tant la tradition du vermifuge
s’est perdue…Pourtant, il y a seulement quelques décennies, les mères de famille administraient 2 à 3 fois par an une solution vermifuge aux enfants.
Bien sûr, la vie à la campagne et au contact des animaux de ferme, dans des conditions où il était plus difficile d’atteindre des normes d’hygiène stricte, surtout au niveau alimentaire, étaient des éléments favorisant contamination et infestation… Nous nous pensons aujourd’hui plutôt bien protégés contre ces désagréments, la tradition du vermifuge a donc petit à petit été abandonnée…
Pourtant, les parasitoses sont loin d’avoir disparues : elles seraient même plutôt en augmentation dans le monde.
Des animaux contaminés vivant à la maison, les voyages dans des pays exotiques, des fruits et légumes venant de loin et/ou mal lavés, de la viande ou du poisson cru ou insuffisamment cuit, l’oubli du lavage des mains avant de passer à table et même des piqures d’insectes …. Les occasions d’être contaminé par divers parasites ne manquent pas.
D’autant plus que de très nombreuses personnes aujourd’hui voient l’équilibre de leur microbiote (l’ensemble des bactéries vivant naturellement dans notre intestin) perturbé par une alimentation moderne trop transformée et/ou gorgée d’additif, une mauvaise digestion, le stress… etc. ce qui fragilise les défenses naturelles de notre intestin pour lutter contre ces intrus. En effet, certains parasites plutôt anodins peuvent vivre « en bonne entente » au sein du microbiote qui les contrôle alors suffisamment bien pour qu’ils ne posent aucun problème. Certains scientifiques estiment même que 70% de la population pourrait être porteur de parasites, mais dans la majorité des cas,heureusement, en quantité bien trop faible pour être pathogènes.
En effet les enfants sont loin d’être les seuls touchés, même si leur habitude de mettre souvent leurs doigts à la bouche les exposent évidemment beaucoup plus. Les personnes âgées et les personnes immuno- déprimées sont également plus à risque, leur système immunitaire plus fragile ne permettant plus un contrôle optimal de tous les micro-organismes vivant dans l’écosystème intestinal.
Une parasitose, quelles conséquence?
Les parasites se fixent sur la paroi de la muqueuse intestinale et utilisent pour leur propre compte de nombreux minéraux, oligo- éléments, vitamines, pouvant provoquer malabsorption et malnutrition. Les personnes parasités se nourrissent bien...mais sont rackettés au passage par les parasites.
Ils peuvent aussi provoquer une anémie inexpliquée par les analyses et examens. Ils viendront également aggraver hypersensibilités ou allergies alimentaires, allergies saisonnières… La muqueuse intestinale souffre également de leur présence, ce qui peut créer et/ou aggraver l’hyperperméabilité intestinale.
Les parasites ont également la capacité d’atténuer les réactions de défense du système immunitaire de l’organisme qui les héberge, afin d’éviter leur propre élimination, ce qui expose également davantage leur hôte aux virus, bactéries et champignons présents dans son environnement…
Comment détecter une parasitose ?
Certains symptômes peuvent évoquer une parasitose, surtout s’ils sont aggravés à la période entourant la pleine lune :
Démangeaisons, au niveau de l’anus, du bout du nez ou des oreilles (aggravées la nuit)
Bruxisme (grincement des dents pendant le sommeil)
Nervosité, insomnie, anxiété, fatigue, présence importante de cernes sous les yeux
Troubles de la fonction hépatique sans cause déterminée
Douleurs abdominales, diarrhée ou au contraire constipation (certaines personnes souffrant de côlon irritable ou de SIBO hébergent des parasites)
Toux sèche persistante
Perte de poids inexpliquée
Parfois poussées d’eczéma ou d’urticaire à la période de la pleine lune.
L’aggravation au moment de la pleine lune s’explique scientifiquement par le mode de reproduction des parasites, les plus fréquent étant les oxyures. Les parasites sortant de leur abri à cette période pour pondre, c’est à ce moment qu’ils déclenchent le plus de symptômes mais c’est aussi le moment où ils sont le plus vulnérables à un soin vermifuge. Les œufs n’étant généralement pas éliminés à ce moment-là il est conseillé de recommencer 2 semaines plus tard.
Une coproculture (recherche de la présence de parasites dans les selles) peut être demandée par le médecin, mais n’est pas toujours fiable. Il faudrait répéter de nombreuses fois ce test pour avoir un résultat plus sûr, tant on sait que les faux négatifs sont fréquents. Il est conseillé de pratiquer cette analyse lors de la période de la pleine lune pour maximiser ses chances d'avoir un résultat fiable.
Lors d’une analyse sanguine, une hausse des leucocytes éosinophiles est caractéristique des parasitoses ; mais la hausse est parfois temporaire, au début de l’infestation, les taux peuvent baisser ensuite malgré la présence des parasites. Ne pas hésiter à rechercher des analyses antérieures pour vérifier une hausse éventuelle de ces globules blancs.
Le dosage sanguin de certains anticorps (IgM, IgG, IgA) peut si nécessaire être demandé par le médecin, mais comme expliqué ci-dessus les parasites peuvent efficacement leurrer le système immunitaire...
De plus, des centaines de parasites différents existent, donc détecter une parasitose est loin d’être simple.
Si l’infestation est avérée et sérieuse, un avis médical est requis et l’administration d’une molécule vermifuge tel que Fluvermal, disponible en pharmacie peut être nécessaire. Des solutions naturelles peuvent être utilisées en compléments et pour éviter récidive et ré infestation. Que ce soit pour une cure de prévention ou pour traiter une contamination avérée, toute la famille doit être traitée en même temps, ainsi que les animaux de compagnie.
En cas de parasitose avérée et tenaces, un thérapeute peut conseiller également en complément d’un antiparasitaire prescrit par le médecin le recours aux huiles essentielles, par voie orale ou suppositoires ou encore en massage sur le ventre. Pour des personnes qui ne toléreraient pas les huiles essentielles, hydrolat, tisanes, ou compléments alimentaires contenant des plantes traditionnellement utilisées comme vermifuges peuvent être utilisés.
En parallèle d’un traitement vermifuge, naturel ou conventionnel, on pense peu à la détoxification, pourtant les parasites ayant la capacité d’accumuler des toxines et/ou des métaux lourds collectés dans leur environnement, ils peuvent les relarguer en mourant. Leur élimination devrait être accompagnée, voire idéalement précédée, d’un soutien de la fonction hépatique. D’ailleurs un foie en bonne santé contribue à prévenir et éliminer les parasites, via la production en quantité suffisante de la bile qui sera déversée ensuite dans l’intestin. Il est également indispensable d’avoir un transit satisfaisant, surtout pendant une cure à visée vermifuge pour éliminer correctement les parasites s’il y en a. Un accompagnement naturel et global permet de mettre toutes les chances de son côté.
Que faire en prévention ?
Au vu des conséquences d’une parasitose, revenir à la tradition du vermifuge en prévention une à deux fois par an, surtout si l’on souffre fréquemment de troubles digestifs, ne semble pas être du luxe....
Quelques gestes simples pour limiter les risques de contamination :
Bien faire cuire les viandes et les poissons
Congeler au préalable une dizaine de jours toute viande ou poisson qui serait consommé cru pour détruire les œufs de parasites.
Rincer à l’eau additionnée de vinaigre blanc les légumes consommés crus (d’autant plus que les parasites qui risquent de contaminer les végétaux sont parmi les plus dangereux (douve du foie, échinococcose par exemple).
Bien laver les fruits avant de les consommer ; éviter de ramasser les fruits et les baies très proches du sol.
Se laver fréquemment les mains surtout avant de manger et en revenant de l’extérieur. Maintenir des ongles courts et propres.
A savoir : L’habitude, par souci d’écologie, des lavages à froid pour le linge de corps ou de lit est également risquée : à moins de 60C°, les œufs de parasites ne peuvent être détruits. Si autrefois, les femmes repassaient systématiquement draps et sous-vêtements, c’était aussi pour détruire les éventuels œufs de parasites grâce à la chaleur…
Prendre soin de son système digestif, car les parasites se développent moins facilement si le microbiote est équilibré. L’important est de rendre l’environnement intestinal beaucoup moins favorable aux parasites. Attention aux parasites provenant des pays exotiques, contre lesquels nos organismes n'ont pas de mécanismes de défense aussi performants.
Il faut également soutenir le système immunitaire si nécessaire, pour favoriser un contrôle naturel des parasites.
Renouer avec la tradition du vermifuge...
Deux fois par an, toujours autour de la pleine lune, mieux vaut prévenir que guérir...
En cas d'infestation avérée et/ou persistante, mieux vaut être accompagné, car il faut également restaurer la muqueuse intestinale et rétablir l'équilibre du microbiote, gérer éventuellement les métaux lourds...etc.Mais en revanche,nous pouvons tous faire de la prévention...
Pour les femmes enceintes et/ou allaitantes, pas d'automédication sans un conseil préalable...
De nombreuses plantes européennes sont utilisées traditionnellement :
L’ail est la plante de nos régions la plus réputée pour ses propriétés vermifuges : en consommer régulièrement au période de la pleine lune,uniquement pour ceux qui les supportent au niveau digestif. Pour ceux qui ne le tolère pas, il peut à défaut être intégré aux plats en fin de cuisson, cuit dans une soupe.
Une étude a même démontré que l’ail pouvait avoir une action vermifuge supérieure à l’ivermectine, un antiparasitaire courant [1]
On peut également saupoudrer régulièrement ses plats de graines de courges, traditionnellement réputée pour son action sur le tænia.
L'origan et le thym, deux autres plantes européennes traditionnellement utilisées, peuvent être largement ajoutées en cuisine .
Une grande tasse d'infusion de thym, tous les matins pendant 3 semaines, est aussi un classique. Attention à choisir une plante de qualité, bio. Ne jamais dépasser 3 semaines de cure.
Certains compléments naturels prêts à l'emploi peuvent aussi être utilisés pour prévenir naturellement les parasitoses :
Très peu peuvent être utilisés en prévention pour toute la famille, sauf :
Vermifluide Copmed
Extrait de thym, de camomille matricaire, ail, courge, gingembre, noyer….pour assainir l’écosystème intestinal.
En cure d’attaque : 2 cuillères à soupe par jour, pures ou diluées dans de l’eau, de préférence avant le petit déjeuner, pendant 3 semaine. Pour plus d’efficacité, s’assurer que cette cure se déroule pendant une période comprenant la veille, le jour et le lendemain de la pleine lune.
A renouveler 15 jours plus tard si réelle suspicion de parasitose.
On peut avoir une deuxième cure d’entretien dans l’année avec une posologie divisée par deux, soit 1 cuillère à soupe.
Pour les enfants :
De 1 à 5 ans : ½ cuillère à café le matin avant le petit déjeuner
De 5 à 10 ans : 1 cuillère à café le matin avant le petit déjeuner
De 10 à 15 ans : 2 cuillères à café le matin avant le petit déjeuner
Vermifluide est en revanche contre indiqué aux personnes sous anticoagulant à cause de la présence d’ail. Déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.
Vermifluide Copmed : https://www.copmed.fr/fr/detoxification-drainage-elimination/325-vermifluide-nouvelle-formule.html
5% de remise immédiate avec le code VIPA71970
D'autres compléments peuvent bien sûr être très intéressants, mais nécessitent un conseil plus personnalisé, en raison de la présence d'huiles essentielles ou de plantes plus délicates à manier. Mais en prévention, vous avez déjà beaucoup d'atouts avec ces quelques conseils....
Vous avez des questions complémentaires, n'hésitez pas à me contacter....
[1] Ayaz E, Türel I, Gül A, Yilmaz O. Evaluation of the anthelmintic activity of garlic (Allium sativum) in mice naturally infected with Aspiculuris tetraptera. Recent Pat Antiinfect Drug Discov. 2008 Jun;3(2):149-52
Bien sûr, la vie à la campagne et au contact des animaux de ferme, dans des conditions où il était plus difficile d’atteindre des normes d’hygiène stricte, surtout au niveau alimentaire, étaient des éléments favorisant contamination et infestation… Nous nous pensons aujourd’hui plutôt bien protégés contre ces désagréments, la tradition du vermifuge a donc petit à petit été abandonnée…
Pourtant, les parasitoses sont loin d’avoir disparues : elles seraient même plutôt en augmentation dans le monde.
Des animaux contaminés vivant à la maison, les voyages dans des pays exotiques, des fruits et légumes venant de loin et/ou mal lavés, de la viande ou du poisson cru ou insuffisamment cuit, l’oubli du lavage des mains avant de passer à table et même des piqures d’insectes …. Les occasions d’être contaminé par divers parasites ne manquent pas.
D’autant plus que de très nombreuses personnes aujourd’hui voient l’équilibre de leur microbiote (l’ensemble des bactéries vivant naturellement dans notre intestin) perturbé par une alimentation moderne trop transformée et/ou gorgée d’additif, une mauvaise digestion, le stress… etc. ce qui fragilise les défenses naturelles de notre intestin pour lutter contre ces intrus. En effet, certains parasites plutôt anodins peuvent vivre « en bonne entente » au sein du microbiote qui les contrôle alors suffisamment bien pour qu’ils ne posent aucun problème. Certains scientifiques estiment même que 70% de la population pourrait être porteur de parasites, mais dans la majorité des cas,heureusement, en quantité bien trop faible pour être pathogènes.
En effet les enfants sont loin d’être les seuls touchés, même si leur habitude de mettre souvent leurs doigts à la bouche les exposent évidemment beaucoup plus. Les personnes âgées et les personnes immuno- déprimées sont également plus à risque, leur système immunitaire plus fragile ne permettant plus un contrôle optimal de tous les micro-organismes vivant dans l’écosystème intestinal.
Une parasitose, quelles conséquence?
Les parasites se fixent sur la paroi de la muqueuse intestinale et utilisent pour leur propre compte de nombreux minéraux, oligo- éléments, vitamines, pouvant provoquer malabsorption et malnutrition. Les personnes parasités se nourrissent bien...mais sont rackettés au passage par les parasites.
Ils peuvent aussi provoquer une anémie inexpliquée par les analyses et examens. Ils viendront également aggraver hypersensibilités ou allergies alimentaires, allergies saisonnières… La muqueuse intestinale souffre également de leur présence, ce qui peut créer et/ou aggraver l’hyperperméabilité intestinale.
Les parasites ont également la capacité d’atténuer les réactions de défense du système immunitaire de l’organisme qui les héberge, afin d’éviter leur propre élimination, ce qui expose également davantage leur hôte aux virus, bactéries et champignons présents dans son environnement…
Comment détecter une parasitose ?
Certains symptômes peuvent évoquer une parasitose, surtout s’ils sont aggravés à la période entourant la pleine lune :
Démangeaisons, au niveau de l’anus, du bout du nez ou des oreilles (aggravées la nuit)
Bruxisme (grincement des dents pendant le sommeil)
Nervosité, insomnie, anxiété, fatigue, présence importante de cernes sous les yeux
Troubles de la fonction hépatique sans cause déterminée
Douleurs abdominales, diarrhée ou au contraire constipation (certaines personnes souffrant de côlon irritable ou de SIBO hébergent des parasites)
Toux sèche persistante
Perte de poids inexpliquée
Parfois poussées d’eczéma ou d’urticaire à la période de la pleine lune.
L’aggravation au moment de la pleine lune s’explique scientifiquement par le mode de reproduction des parasites, les plus fréquent étant les oxyures. Les parasites sortant de leur abri à cette période pour pondre, c’est à ce moment qu’ils déclenchent le plus de symptômes mais c’est aussi le moment où ils sont le plus vulnérables à un soin vermifuge. Les œufs n’étant généralement pas éliminés à ce moment-là il est conseillé de recommencer 2 semaines plus tard.
Une coproculture (recherche de la présence de parasites dans les selles) peut être demandée par le médecin, mais n’est pas toujours fiable. Il faudrait répéter de nombreuses fois ce test pour avoir un résultat plus sûr, tant on sait que les faux négatifs sont fréquents. Il est conseillé de pratiquer cette analyse lors de la période de la pleine lune pour maximiser ses chances d'avoir un résultat fiable.
Lors d’une analyse sanguine, une hausse des leucocytes éosinophiles est caractéristique des parasitoses ; mais la hausse est parfois temporaire, au début de l’infestation, les taux peuvent baisser ensuite malgré la présence des parasites. Ne pas hésiter à rechercher des analyses antérieures pour vérifier une hausse éventuelle de ces globules blancs.
Le dosage sanguin de certains anticorps (IgM, IgG, IgA) peut si nécessaire être demandé par le médecin, mais comme expliqué ci-dessus les parasites peuvent efficacement leurrer le système immunitaire...
De plus, des centaines de parasites différents existent, donc détecter une parasitose est loin d’être simple.
Si l’infestation est avérée et sérieuse, un avis médical est requis et l’administration d’une molécule vermifuge tel que Fluvermal, disponible en pharmacie peut être nécessaire. Des solutions naturelles peuvent être utilisées en compléments et pour éviter récidive et ré infestation. Que ce soit pour une cure de prévention ou pour traiter une contamination avérée, toute la famille doit être traitée en même temps, ainsi que les animaux de compagnie.
En cas de parasitose avérée et tenaces, un thérapeute peut conseiller également en complément d’un antiparasitaire prescrit par le médecin le recours aux huiles essentielles, par voie orale ou suppositoires ou encore en massage sur le ventre. Pour des personnes qui ne toléreraient pas les huiles essentielles, hydrolat, tisanes, ou compléments alimentaires contenant des plantes traditionnellement utilisées comme vermifuges peuvent être utilisés.
En parallèle d’un traitement vermifuge, naturel ou conventionnel, on pense peu à la détoxification, pourtant les parasites ayant la capacité d’accumuler des toxines et/ou des métaux lourds collectés dans leur environnement, ils peuvent les relarguer en mourant. Leur élimination devrait être accompagnée, voire idéalement précédée, d’un soutien de la fonction hépatique. D’ailleurs un foie en bonne santé contribue à prévenir et éliminer les parasites, via la production en quantité suffisante de la bile qui sera déversée ensuite dans l’intestin. Il est également indispensable d’avoir un transit satisfaisant, surtout pendant une cure à visée vermifuge pour éliminer correctement les parasites s’il y en a. Un accompagnement naturel et global permet de mettre toutes les chances de son côté.
Que faire en prévention ?
Au vu des conséquences d’une parasitose, revenir à la tradition du vermifuge en prévention une à deux fois par an, surtout si l’on souffre fréquemment de troubles digestifs, ne semble pas être du luxe....
Quelques gestes simples pour limiter les risques de contamination :
Bien faire cuire les viandes et les poissons
Congeler au préalable une dizaine de jours toute viande ou poisson qui serait consommé cru pour détruire les œufs de parasites.
Rincer à l’eau additionnée de vinaigre blanc les légumes consommés crus (d’autant plus que les parasites qui risquent de contaminer les végétaux sont parmi les plus dangereux (douve du foie, échinococcose par exemple).
Bien laver les fruits avant de les consommer ; éviter de ramasser les fruits et les baies très proches du sol.
Se laver fréquemment les mains surtout avant de manger et en revenant de l’extérieur. Maintenir des ongles courts et propres.
A savoir : L’habitude, par souci d’écologie, des lavages à froid pour le linge de corps ou de lit est également risquée : à moins de 60C°, les œufs de parasites ne peuvent être détruits. Si autrefois, les femmes repassaient systématiquement draps et sous-vêtements, c’était aussi pour détruire les éventuels œufs de parasites grâce à la chaleur…
Prendre soin de son système digestif, car les parasites se développent moins facilement si le microbiote est équilibré. L’important est de rendre l’environnement intestinal beaucoup moins favorable aux parasites. Attention aux parasites provenant des pays exotiques, contre lesquels nos organismes n'ont pas de mécanismes de défense aussi performants.
Il faut également soutenir le système immunitaire si nécessaire, pour favoriser un contrôle naturel des parasites.
Renouer avec la tradition du vermifuge...
Deux fois par an, toujours autour de la pleine lune, mieux vaut prévenir que guérir...
En cas d'infestation avérée et/ou persistante, mieux vaut être accompagné, car il faut également restaurer la muqueuse intestinale et rétablir l'équilibre du microbiote, gérer éventuellement les métaux lourds...etc.Mais en revanche,nous pouvons tous faire de la prévention...
Pour les femmes enceintes et/ou allaitantes, pas d'automédication sans un conseil préalable...
De nombreuses plantes européennes sont utilisées traditionnellement :
L’ail est la plante de nos régions la plus réputée pour ses propriétés vermifuges : en consommer régulièrement au période de la pleine lune,uniquement pour ceux qui les supportent au niveau digestif. Pour ceux qui ne le tolère pas, il peut à défaut être intégré aux plats en fin de cuisson, cuit dans une soupe.
Une étude a même démontré que l’ail pouvait avoir une action vermifuge supérieure à l’ivermectine, un antiparasitaire courant [1]
On peut également saupoudrer régulièrement ses plats de graines de courges, traditionnellement réputée pour son action sur le tænia.
L'origan et le thym, deux autres plantes européennes traditionnellement utilisées, peuvent être largement ajoutées en cuisine .
Une grande tasse d'infusion de thym, tous les matins pendant 3 semaines, est aussi un classique. Attention à choisir une plante de qualité, bio. Ne jamais dépasser 3 semaines de cure.
Certains compléments naturels prêts à l'emploi peuvent aussi être utilisés pour prévenir naturellement les parasitoses :
Très peu peuvent être utilisés en prévention pour toute la famille, sauf :
Vermifluide Copmed
Extrait de thym, de camomille matricaire, ail, courge, gingembre, noyer….pour assainir l’écosystème intestinal.
En cure d’attaque : 2 cuillères à soupe par jour, pures ou diluées dans de l’eau, de préférence avant le petit déjeuner, pendant 3 semaine. Pour plus d’efficacité, s’assurer que cette cure se déroule pendant une période comprenant la veille, le jour et le lendemain de la pleine lune.
A renouveler 15 jours plus tard si réelle suspicion de parasitose.
On peut avoir une deuxième cure d’entretien dans l’année avec une posologie divisée par deux, soit 1 cuillère à soupe.
Pour les enfants :
De 1 à 5 ans : ½ cuillère à café le matin avant le petit déjeuner
De 5 à 10 ans : 1 cuillère à café le matin avant le petit déjeuner
De 10 à 15 ans : 2 cuillères à café le matin avant le petit déjeuner
Vermifluide est en revanche contre indiqué aux personnes sous anticoagulant à cause de la présence d’ail. Déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.
Vermifluide Copmed : https://www.copmed.fr/fr/detoxification-drainage-elimination/325-vermifluide-nouvelle-formule.html
5% de remise immédiate avec le code VIPA71970
D'autres compléments peuvent bien sûr être très intéressants, mais nécessitent un conseil plus personnalisé, en raison de la présence d'huiles essentielles ou de plantes plus délicates à manier. Mais en prévention, vous avez déjà beaucoup d'atouts avec ces quelques conseils....
Vous avez des questions complémentaires, n'hésitez pas à me contacter....
[1] Ayaz E, Türel I, Gül A, Yilmaz O. Evaluation of the anthelmintic activity of garlic (Allium sativum) in mice naturally infected with Aspiculuris tetraptera. Recent Pat Antiinfect Drug Discov. 2008 Jun;3(2):149-52

A chaque printemps, les cures détox font leur réapparition dans les magazines et les boutiques bio ; sʼil est vrai que sʼalléger et « se nettoyer » peut-être tout à fait bénéfique pour lʼorganisme, il est dommage de « faire une détox » sans vraiment comprendre ce qui se passe et surtout sans connaitre les besoins de notre organisme

Les cystites chroniques, qu’elles soient bactériennes ou non, touchent majoritairement les femmes. Dans le cas des cystites infectieuses, si le traitement antibiotique permet de juguler l’infection, peu voire aucune solution n’est proposée pour éviter qu’elles ne reviennent avec une régularité désespérante chez certaines, plusieurs fois par an, voire tous les mois… Alors que faire pour agir en prévention et se débarrasser durablement des cystites ?

Près de 15 % des ménages, soit près d’un couple sur 7, auraient des difficultés à concevoir un bébé aujourd’hui. On sait également que dans près d’un quart des couples, la femme n’arrive toujours pas à tomber enceinte après un an d’arrêt de sa contraception. Cette étape naturelle à l’agrandissement de la famille est donc de plus en fréquemment ultra médicalisée, jusqu’à devenir un parcours du combattant qui peut malheureusement dans certains cas aller jusqu’à détruire le couple.
Pourtant, un accompagnement naturel permet bien souvent d’augmenter ses chances de concevoir naturellement, sans devoir recourir à l’artillerie lourde des traitements hormonaux et de leurs effets secondaires.

Les protéines végétales, souvent opposées aux protéines animales, ont le vent en poupe. Mais en nutrition comme ailleurs, rien n’est ni tout blanc ni tout noir… Les protéines végétales demandent avant tout une fine connaissance de leurs atouts et de leurs inconvénients, ainsi qu’une identification préalable de notre profil digestif.